Comme le mercredi 9 juillet ainsi que le jeudi 10, la Terre accélérera également sa rotation de manière mesurable le 22 juillet et le 5 août, raccourcissant la durée habituelle du jour de 24 heures de 1,3 à 1,5 millisecondes [1]. La cause la plus probable est la Lune. Cependant, la Lune n’influence pas seulement la rotation de la Terre, mais aussi l’ionosphère.

L’orbite lunaire n’est pas seulement elliptique, elle est aussi inclinée par rapport à la Terre – avec un angle entre 18° et 28° par rapport à l’équateur terrestre. Plus cet angle est grand, plus la Terre tourne vite. Les jours mentionnés ci-dessus, la Lune est proche de 28°.

Dans le monde, 450 horloges atomiques fonctionnent, mesurant le temps avec une précision d’environ une seconde tous les 100 millions d’années. Le jour le plus court depuis la mise en service des horloges atomiques dans les années 1950 a eu lieu, selon « Date and Time », le 5 juillet dernier, lorsque la Terre a tourné 1,66 milliseconde plus vite [2].

Cependant, la Lune n’influence pas uniquement la rotation de la Terre, mais aussi l’ionosphère. Cet effet est connu sous le nom de « marées atmosphériques gravitationnelles ». Tout comme les océans, l’atmosphère subit une influence de marée (beaucoup plus faible) provoquée par la Lune. Dans l’ionosphère, cette « marée lunaire » se manifeste par une variation périodique de la densité électronique et des courants ionosphériques, avec une période d’environ 12 heures et 25 minutes. Les observations montrent que les marées peuvent moduler le TEC (Total Electron Content, [3]) de quelques pourcents (typiquement 5–10 %) avec des amplitudes maximales aux faibles inclinaisons du champ magnétique (bass latitudes) et durant l’hiver de l’hémisphère concerné [4]. Ces changements ne sont détectables qu’avec des données précises GNSS ou satellites. Aucun impact pratique sur la propagation radio dans le service amateur n’a cependant été constaté.

Photo : L’image a été prise lors de la mission lunaire « Apollo 8 ». © William Anders/NASA

[1] time.com/7301379/earth-rotation-speeding-up-science/
[2] www.timeanddate.com/news/astronomy/earth-fast-rotation-2025
[3] Total Electron Content (TEC) : nombre total d’électrons dans l’ionosphère, contenu dans une colonne d’un mètre carré entre un émetteur et un récepteur.
[4] https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/2014JA020189

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BCARS prend la direction des collines :

De AB7RG: bedfordgazette.com le 12 juillet 2025

Dans ce qui pourrait être les conditions les plus difficiles de ces dernières années, le Bedford County Amateur Radio Society (BCARS) a réalisé son exercice annuel d’été de communications en situation de catastrophe, le « Field Day » 2025. Le type d’opération de classe « F » simule des communications hors site depuis un centre opérationnel d’urgence temporaire du comté (EOC). Le Field Day est un exercice national de communications d’urgence approuvé par le Département de la Sécurité intérieure. Cet exercice teste la capacité des opérateurs radio amateurs à fournir des communications directes lors d’un événement catastrophique où toutes les infrastructures, comme les lignes téléphoniques, Internet et le service cellulaire, ont échoué. Onze opérateurs radio amateurs agréés par la FCC dans le comté de Bedford ont participé.

Site web :

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MARS à 100 ans : Fournir la communication pour les avions militaires dans le monde entier

De AB7RG: dvidshub.net le 12 juillet 2025

Des appels à la maison pendant la guerre du Vietnam, aux pilotes volant aujourd’hui au-dessus du Pacifique, MARS connecte l’armée américaine depuis 100 ans. Depuis ses débuts en 1925, la mission principale du Military Auxiliary Radio System est restée la même : garder notre armée connectée, quoi qu’il arrive. « La mission de MARS est de fournir des communications de secours en cas de contingence. Si les radios SATCOM tombent en panne, alors les pilotes peuvent utiliser la radio haute fréquence », explique Dave Antry, chef de Air Force MARS. « La plupart de nos avions disposent de radios haute fréquence. Les pilotes peuvent appeler un opérateur radio MARS et demander à passer un appel téléphonique », ajoute Antry. Le système prend en charge une gamme de communications pour les missions des avions, y compris la mise à jour des bases sur les heures d’arrivée, la résolution des problèmes des avions avec les équipes de maintenance, l’aide à l’évacuation médicale, ou même les appels de moral à maman et papa.

Site web :

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Répertoires WAP-WADA & WAP-WACA (Nouvelle version 1.46 du 10 Juillet 2025)

10/07/2025

11 Juillet 2025

Dernières publications (1.46 du 10 juillet 2025) de WAP-WADA, WAP-WADA et WAP-LH ont été mises en ligne, et sont désormais disponibles pour les chasseurs et les passionnés de l’Antarctique.

WAP WADA et WACA ont été mis à jour avec l’ajout de la dernière nouvelle entrée ; en particulier, sur le WAP-WACA (Worked Antarctic Callsigns Award), nous avons maintenant une section dédiée pour les indicatifs /AM (Aéronautique Mobile), /Mobile (activités réalisées à bord de véhicules polaires). Ces stations sont uniquement répertoriées dans l’annuaire WAP-WACA, car une localisation spécifique (Lat/Long) n’est pas définie.

Toutes les opérations pour lesquelles les coordonnées Latitude & Longitude ainsi que les noms de site sont indiqués, sont répertoriées dans le Répertoire WAP-WADA.

Une version mise à jour de WAP Antarctic & Peri Antarctic Light Houses a également été mise en ligne.
MERCI Pedro Sarli LU1JHF pour son aide précieuse.

Vérifiez : WAP-WADA à :
https://www.waponline.it/wp-content/uploads/2025/07/wap_wada_2025_directory.pdf
WAP-WACA à :
https://www.waponline.it/wp-content/uploads/2025/07/wap_waca_2025_directory.pdf
WAP-LH à :
https://www.waponline.it/wp-content/uploads/2025/07/wap_directory_2025-LH.pdf

MERCI Max IK1GPG

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Le 12/07/2025

Le 10 juillet, le photographe Peter Rosén, de Stockholm (Suède), a capturé une extraordinaire vidéo en accéléré de nuages noctiluques (NLC) ondulant dans le ciel du nord. À première vue, la scène semble familière : des filaments argentés coulant comme de la fumée au-dessus de l’horizon. Mais regardez de plus près :

Il y a deux couches distinctes de nuages se déplaçant dans des directions opposées, empilées l’une sur l’autre.

« C’est nouveau pour moi », déclare Rosén, qui observe les NLC en Suède depuis 20 ans. « Il y a deux couches se déplaçant dans des directions opposées, mais qui interfèrent également entre elles en créant des motifs intéressants. »

Les nuages noctiluques se forment lorsque des panaches de vapeur d’eau estivaux montent jusqu’à la mésosphère (à 83 km d’altitude) et givrent les cendres de météores désintégrés. La couche où ces nuages se forment est extrêmement fine — typiquement moins de 10 km d’épaisseur. Pourtant, deux couches dynamiques de nuages semblent s’y être formées.

« C’est une vidéo en accéléré vraiment impressionnante ! » déclare Cora Randall, professeure émérite et experte en physique des NLC à l’Université du Colorado. « Des chercheurs chinois ont récemment observé, grâce au radar, de forts cisaillements verticaux des vents dans la mésosphère — probablement liés à l’activité des ondes de gravité. » Rosén a peut-être capturé ces phénomènes visuellement.

Ci-dessus : Cartes du cisaillement vertical des vents dans la zone des nuages noctiluques capturées par radar chinois (réf.)

« Nous savons que les cisaillements verticaux des vents peuvent être importants à l’altitude des NLC — donc ce n’est pas totalement surprenant », ajoute Lynn Harvey du Laboratoire pour la physique atmosphérique et spatiale (LASP) à Boulder, Colorado. « Mais est-ce la première fois que cela est aussi clairement documenté ? »

Il semble bien que oui. La caméra de Rosén a capturé des vents croisés dans la mésosphère — une rare confirmation visuelle de la dynamique complexe à la frontière de l’espace.

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