LA COMÈTE 3I/ATLAS NE SE CACHE PAS DE LA TERRE

LA COMÈTE 3I/ATLAS NE SE CACHE PAS DE LA TERRE


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Le 25 Octobre 2025

Cette semaine, Internet bourdonne de titres tels que « Un objet mystérieux fait des siennes pendant qu’il est caché derrière le Soleil ». Ils font référence à la comète interstellaire 3I/ATLAS. L’astronome de Harvard Avi Loeb et d’autres ont suggéré qu’il pourrait s’agir d’un vaisseau spatial se cachant délibérément des humains. Il y a juste un problème avec cet argument : nous pouvons encore la voir depuis la Terre.

Par exemple, le coronographe CCOR-1 à bord du satellite GOES-19 de la NOAA suit la comète et surveille sa luminosité :

Image de la comète 3I/ATLAS observée par CCOR-1
L’astronome amateur thaïlandais Worachate Boonplod a trouvé la comète dans les données du CCOR-1.

La comète est également suivie par le quatuor de satellites PUNCH de la NASA et par les coronographes à bord de l’Observatoire solaire et héliosphérique (SOHO, proche de la Terre). La comète 3I/ATLAS est sous surveillance constante.

« À moins que 3I/ATLAS ne s’affaiblisse considérablement dans les prochains jours, nous devrions pouvoir garder un œil dessus jusqu’à son périhélie (son approche la plus proche du Soleil) », déclare l’expert en coronographes Karl Battams.

Suivre la comète n’est pas facile, car elle est très faible. Battams explique comment cela se fait : « Les objets à la limite de détection comme 3I/ATLAS représentent un défi pour les coronographes. Nous devons souvent utiliser des techniques d’empilement d’images. Pour que cela fonctionne, nous devons avoir une compréhension très précise du pointage et de la distorsion des télescopes afin de trouver les pixels exacts correspondant à la comète. C’est minutieux, mais nous y arrivons. »

Si 3I/ATLAS change de direction ou augmente soudainement en luminosité, nous le saurons. Jusqu’à présent, elle se comporte comme une comète. T. Marshall Eubanks, de Space Initiatives Inc, a assemblé cette courbe de lumière, incluant des données récentes de CCOR-1 et PUNCH :

Courbe de luminosité de la comète 3I/ATLAS

Ces données confirment que 3I/ATLAS suit un modèle assez standard de luminosité cométaire, avec des contributions provenant du gaz et de la poussière. Si c’est un vaisseau spatial, il porte un déguisement remarquablement convaincant.

En décembre, 3I/ATLAS sortira de l’éblouissement du Soleil. Les télescopes terrestres pourront alors reprendre la surveillance. Notre pari : ils verront une comète, pas un vaisseau spatial. Restez à l’écoute.

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